Le reflexe Google et la mémoire

Grâce à notre hyper connectivité nous sommes désormais tenté à chaque questionnement, de quelque ordre qu’il soit, de vérifier nos connaissances sur internet. Google, et Wikipédia, sont là pour apporter des réponses à nos questions.

Mais face à cette facilité d’accès à l’information notre cerveau s’adapte : en effet « Le magazine Science a récemment révélée l’étude de Betsy Sparrow de l’université de Columbia qui  démontre que l’internaute fait moins d’efforts de mémorisation quand il sait qu’il pourra retrouver l’information par la suite. Cette étude démontre également que quand un internaute ne trouve pas une réponse par ses propres moyens, il se tourne systématiquement vers un moteur de recherche.  C’est le « réflexe Google ».

Néanmoins, cette nouvelle façon de s’informer n’altèrerait-elle pas notre mémorisation ?

Toutes les études sur la mémoire convergent vers l’idée que nous retiendrions ce qui nous intéresse. Il apparaît donc que l’apprentissage d’informations, soit la mémorisation, soit une affaire de motivation : si elle est peu importante à nos yeux ou que l’on sait pouvoir la retrouver facilement, nous ne prendrons pas la peine de la retenir.

Nous pouvons donc nous demander si internet ne tendrait pas à diminuer nos capacités de concentration. Nous éliminons les activités fastidieuses, telles que lire un livre, au bénéfice de l’information rapide car habitués à l’instantané.

Mais « A force de délaisser les articles et les œuvres longues mais fournies et documentées, ne risque-t-on pas de perdre notre sens critique ? »

Le "réflexe Google" rendrait-il bête ?

Tout le monde a plus d'une fois vécu cette situation où, plutôt que de se creuser la tête longtemps, on utilise la simplicité du cher Google : " Quelle est cette date déjà ? Je vais regarder sur Google ! " Google et Wikipédia tendent à être nos disques durs externes, raccordés à notre cerveau pa...

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